HISTOIRE COURTE LE BON HOMME
LE BON HOMME
Traduction automatique de l’histoire originale en espagnol. Non vérifié manuellement
Dijor était un homme bon, toujours prêt à aider ceux qui en avaient besoin. Il est né et a vécu dans un petit pays, si petit que presque personne ne savait le localiser sur des cartes.
Bien qu’il s’agisse d’un pays qui, en raison de sa taille, peut paraître insignifiant, c’est en réalité un pays riche et prospère, dirigé par des hommes politiques qui, comme ceux d’autres pays plus grands, sont également très corrompus. Bien sûr, avec la possibilité de jeter des os sur les gens au bon moment pour que tout le monde soit, sinon heureux, du moins silencieux.
Il a dit que, comme tous les hommes bons, il s’était trompé et, avec une bonne foi presque exacerbée, il pensait que ces chorizos consommés ne voulaient pas les gens, mais qu’ils ne savaient tout simplement pas comment faire mieux. Il a donc décidé d’essayer de les éclairer afin qu’ils puissent améliorer leur comportement.
Il a tenté en vain de rencontrer les dirigeants des différents partis, mais sans succès. Après y avoir longuement réfléchi, il lui sembla qu’ils devaient être très occupés et qu’ils ne pouvaient pas perdre de temps. Sa naïveté et sa conviction absolue de la bonté de l’être humain ne lui ont pas permis de se rendre compte de la réalité.
C’est alors qu’une idée géniale lui vient : il deviendra homme politique ! De cette façon, il pourrait expliquer ses idées au Parlement et tout le monde serait sûrement d’accord.
Pour y parvenir, il s’est efforcé d’obtenir les 2 000 signatures nécessaires pour pouvoir enregistrer un nouveau parti. En fait, il allait de maison en maison pour leur faire part de ses idées et en peu de temps il les a obtenues.
Une fois enregistré le nouveau parti, que j’ai appelé « DPPEP » (c’est-à-dire Du Peuple Pour le Peuple), avec de nouvelles élections déjà imminentes, il a contacté les dirigeants des autres partis, qui cette fois ont accepté de le voir éventuellement, de prévoir de futures alliances, dans le cas peu probable où il obtiendrait une représentation parlementaire.
Il a exposé ses idées pour améliorer les conditions de la ville et à la fin des conversations il a présenté ce qui, de son point de vue, était l’idée phare. Cette idée était la suivante : pour forcer les hommes politiques à faire de leur mieux, ils devaient donner un outil au peuple. Cet outil consisterait à une abstention de vote supérieure à 15% et à des votes blancs et nuls devenant des sièges vides, avec la même proportion de voix que celles accordées aux hommes politiques.
Tout le monde, invariablement, louait ses idées, mais à l’intérieur, ils étaient bouleversés. À l’heure actuelle, le désenchantement politique est tel que seuls 50 % des électeurs potentiels inscrits ont voté.
Une fois son tour de table terminé, Dijor se sent très satisfait. Il était convaincu que, grâce à la réaction de tous les dirigeants, ils appliqueraient la mesure, même s’il n’était pas représenté au Parlement.
Le jour du scrutin est arrivé et l’ennui de l’électorat envers tous les hommes politiques connus (seulement 49% des personnes interrogées avaient voté) a produit un miracle et le DPPEP a gagné à une écrasante majorité… Dijor sautait de joie, il pouvait enfin vraiment aider ses voisins. Pendant que le reste des politiciens chient sur tout.
Une fois élu président, Dijor, lors de la première séance de la chambre, a proposé sa nouvelle loi électorale. Il le préparerait et, dans quelques jours, il le soumettrait au vote pour qu’il soit approuvé en toute sécurité, puisqu’il disposait d’une majorité suffisante pour le faire.
Le reste des dirigeants des autres partis savaient que s’ils voulaient continuer à vivre de cette histoire, ils devaient éviter de telles atrocités. Ils se sont donc rapidement déplacés parmi les parlementaires du DPPEP pour leur promettre monts et merveilles… il ne restait plus qu’un obstacle à surmonter : Dijor.
Curieusement, très peu de jours plus tard, évidemment avant que la loi ne soit présentée, Dijor a été victime d’un accident de la route dans lequel il est mort sur le coup.
Avec la connivence des parlementaires du DPPEP, il a été décidé de convoquer de nouvelles élections, dans ces DPPEP, cela n’existait plus. Bien sûr, tous ses membres étaient actifs dans les rangs des autres partis… Il y aurait bien plus de bouches à nourrir…
Savez-vous qui paierait pour cela ?
Le Bon Homme – Série histoires courtes – Copyright © Montserrat Valls et Juan Genovés